À propos de


Le cyanotype, c'est d'abord une histoire de cueillette !

S'il est bien une étape que j'affectionne tout particulièrement, c'est bien celle-ci ! La cueillette !

C'est une exploration de la nature, de notre Pachamama, l'observation détaillée et émerveillée de la poésie végétale qui nous entoure... L'oeil est entraîné de tous côtés par les couleurs, les formes, les odeurs, les symétries, les détails...

Les papiers...

Un autre petit bonheur, et d'importance, le choix du papier !


Les papiers japonais offrent un large choix quant à la résistance aux rinçages et permettent de jouer sur la transparence, utile pour la confection des luminaires par exemple.
Je réserve le papier aquarelle pour la réalisation des cartes et affiches. Les différences de grain de ces derniers permettent des effets variés.

Le processus

Le cyanotype est un procédé photographique négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de prusse, bleu cyan. 

Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome J. F. W. Herschel. Le premier livre illustré par des photogrammes est celui de la Britannique Anna Atkins, qui utilise des cyanotypes. 

Le procédé utilise 2 produits chimiques : le citrate d’ammonium ferrique et le ferricyanure de potassium
Après avoir mélangé les 2 produits, on applique la solution sur le support (papier, tissu...) et on laisse sécher. Ensuite, on place le négatif, les végétaux, un objet (bref, ce qui vous fait envie) sur le support avant de l’exposer au soleil (de quelques minutes à plusieurs heures). Enfin, on retire le négatif, les végétaux, l’objet... et on rince avant de contempler le résultat ! Les zones exposées au soleil deviennent bleues, tandis que celles qui étaient recouvertes seront blanches.
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